Nos Besoins

Semences et plants

Nous envisageons de produire une part importante de nos plants grâce à notre serre à semis, nous nous fournissons en graines auprès de la ferme de Sainte Marthe et de l’association Kokopelli. Pour l’autre part, nous pensons continuer de nous approvisionner auprès d’Hélène et de Patrick Fauve-Mollet, producteurs de plants maraîchers bio à Saint Quentin la Poterie.

Arbres fruitiers

Pour la constitution de notre verger fruitier, nous envisageons de faire appel aux services de Sébastien Grange, pépiniériste bio à Vézenobres. Nous envisageons l’implantation d’une cinquantaine d’arbres d’essence et de variétés différentes, cultivés pour la plupart en haies rapprochées, conduites de sorte à maintenir une grande productivité et une hauteur de cueillette agréable et efficace.

Irrigation

Un forage a été réalisé par l’ancien propriétaire, profond d’une soixantaine de mètres, le débit est de l’ordre de 20L/min et permettrait d’envisager une irrigation raisonnée des cultures sur la parcelle (utilisation d’oyas, paillage sur goutte à goutte). Par ailleurs, nous envisageons de creuser une mare d’environ 60m3 pour assurer une petite réserve d’eau et pour permettre aussi par la même occasion la création une zone humide favorable au maintien de la biodiversité (voir Mare).

Serre

Afin de lancer les semis très tôt dans la saison, une serre reste indispensable à tout maraicher. Jusqu’à présent nous en avons installé une de 20m2 dédié aux semis au aux petits plants. Tout un ensemble d’équipements et de techniques sera aussi nécessaire d’acquérir pour optimiser la période de semis et le travail sur site (voiles p17, mini-serre, table de semis, semis sur couche chaude, etc.) Étant donné notre surface actuelle, il serait judicieux d’investir dans une serre supplémentaire de 40m2 dédiée exclusivement à la production maraichère.

Mare

Volume tampon d’environ 60 m3 destiné à l’irrigation de la production maraichère et fruiticole, elle permet aussi de constituer une mini zone humide sur le terrain induisant un maintien voire un renforcement de la biodiversité. De plus, les risques incendies étant de plus en plus important durant la période estivale, cette mare aurait aussi comme fonction d’offrir un point d’eau supplémentaire sur la zone en cas de lutte contre les incendies.

Container et atelier

Ces espaces sont indispensables pour la réparation de nos outils et appareillages, mais aussi pour le rangement et la sécurisation de certains matériels agricoles (outils de bricolage, matériels de jardinage, débroussailleuse, broyeuse, quincaillerie, etc.).

Electricité

Jusqu’à présent nous devons utiliser un groupe électrogène afin d’alimenter la pompe du forage. Sa puissance est d’environ 1600W. Par voie de conséquence, pour permettre l’irrigation des cultures nous devons user de carburant fossile. Pour atteindre notre objectif de diminution des GES, nous souhaiterions installer 8 panneaux photovoltaïques ce qui selon nos estimations devraient fournir la puissance nécessaire pour actionner la pompe du forage et permettre ainsi une irrigation que nous pourrions qualifiée de solaire. Lors des moments ensoleillés de la journée, l’eau présente dans le sol pourrait ainsi être extraite au recourant à l’énergie lumineuse du soleil.

Poulailler

De nombreuses expériences ont prouvé que les poules ainsi que les canards coureurs indiens peuvent être sous certaines conditions d’excellents auxiliaires de culture pour lutter contre les escargots, limaces et autres insectes ravageurs de culture. De plus, leurs pratiques quotidiennes de grattage et de triturage du sol peuvent participer grandement à son aération et à sa fertilisation. Par ailleurs, elles apportent une production d’œufs bio valorisables. Nous envisageons aussi d’élever une demie douzaine de poules et quelques canards coureurs indiens.

Amendements

Le Haras National d’Uzès situé à 5km de la parcelle offre de nombreuses ressources régulières en paille, crottin, déchets verts… Selon les dires d’une salariée, l’activité du Haras, longtemps mise en danger, devrait être assurée pour les cinq prochaines années. Nous pourrions envisager de contractualiser un partenariat avec le Haras afin d’officialiser nos prélèvements. Par ailleurs, le pays d’Uzès compte de nombreux éleveurs de chevaux ainsi que des producteurs de pailles chez lesquels il nous est toujours possible de nous fournir.